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La cybercriminalité devrait causer 10,5 billions de dollars de dommages dans le monde d’ici 2025. Avec la quantité croissante d’informations stockées sur le cloud, les appareils connectés et l’Internet des objets (IoT), les vulnérabilités sont omniprésentes.

La cybercriminalité représente une menace pour les entreprises de toutes tailles. Pour les petites entreprises qui n’ont pas de personnel dédié à la cybersécurité, cela expose les données des clients et des utilisateurs à des risques majeurs, avec des conséquences potentiellement désastreuses et coûteuses. Dans ce contexte, externaliser les services informatiques via une plateforme complète de surveillance et de gestion à distance (RMM) avec diverses fonctionalitées IT peut être une solution efficace pour renforcer la sécurité. De plus, comprendre les 7 plus grandes menaces en cybersécurité est essentiel pour mieux gérer les risques et protéger ses clients.

1.Malware et virus

Le terme malware désigne un ensemble de codes malveillants ou indésirables conçus pour endommager un programme, un appareil ou voler des informations. Il peut s’agir de spywares, adwares, ransomwares, trojans, vers informatiques et virus. Pour éviter la perte de données et garantir la continuité des services en cas d’attaque, il est crucial de mettre en place des sauvegardes. Celles-ci peuvent être stockées localement sur un disque dur, sur le cloud, ou via une solution hybride combinant les deux.

Les virus, une forme spécifique de malware, modifient le fonctionnement d’un appareil en insérant leur code dans d’autres programmes. Ils peuvent chiffrer des fichiers, altérer des applications ou désactiver des fonctions système. Très contagieux, ils se répliquent en s’attachant à des fichiers légitimes et se propagent via sites web infectés, clés USB, e-mails ou liens malveillants. L’activation du virus se fait généralement lorsque l’utilisateur clique sur un lien ou ouvre un fichier compromis.

Utiliser un logiciel antivirus est une solution efficace pour détecter et bloquer les malwares connus ou les fichiers suspectés de comporter des caractéristiques typiques de programmes malveillants. Certains antivirus vont plus loin en signalant les sites web douteux et en alertant les utilisateurs avant qu’ils ne saisissent des informations sensibles.

2. Logiciels obsolètes ou non mis à jour

Les logiciels vieillissants, et parfois même les matériels obsolètes, sont vulnérables aux attaques modernes, sophistiquées et agressives. Avec l’évolution rapide des technologies, il est essentiel d’effectuer des mises à jour et des mises à niveau régulières pour réduire les risques et garantir la sécurité des applications. Lorsqu’elles ne sont pas appliquées, les failles laissées ouvertes deviennent des portes d’entrée faciles pour les cybercriminels.

Un exemple marquant est celui du rançongiciel WannaCry, qui a frappé en 2017 en infectant des centaines de milliers d’ordinateurs dans 150 pays. Quelques mois avant cette attaque, Microsoft avait publié un correctif pour combler une faille connue sur les PC Windows. Cependant, ceux qui n’ont pas installé cette mise à jour ont laissé leurs réseaux sans protection, exposés et vulnérables au virus.

Certains logiciels obsolètes ne peuvent même plus être mis à jour, les rendant encore plus faciles à exploiter par des cyberattaques toujours plus avancées. Aujourd’hui, avec l’essor du Machine Learning (ML) et de l’Intelligence Artificielle (IA), ces technologies sont utilisées non seulement pour la défense, mais aussi pour renforcer les cyberattaques. Il est donc crucial de garder tous les logiciels, matériels et programmes à jour pour éviter de devenir une cible facile.

3. Phishing

Le phishing est une attaque numérique frauduleuse qui vise à tromper une victime en lui faisant cliquer sur un lien malveillant ou en l’incitant à divulguer des informations sensibles en se faisant passer pour une source ou une personne de confiance. 1 e-mail sur 99 est une tentative de phishing.

Heureusement, les entreprises deviennent de plus en plus méfiantes et averties face à ces attaques. Pour se protéger, elles mettent en place des formations pour leurs employés, leur apprenant à détecter les manipulations psychologiques (social engineering) et à signaler les e-mails, pages et liens suspects.

4. Rançongiciel (Ransomware)

Le rançongiciel est un type de malware qui s’infiltre dans un appareil ou un réseau et chiffre les données, bloquant l’accès tant qu’une rançon n’est pas payée. Dans certains cas, les attaquants menacent de publier les données sensibles si la rançon n’est pas versée. Ce type d’attaque repose sur une technique appelée « extorsion crypto-virale » ou « CryptoLocker », rendant les fichiers inaccessibles sans clé de déchiffrement. Les cybercriminels demandent généralement un paiement en ligne, souvent en cryptomonnaie comme le Bitcoin, rendant les transactions quasi intraçables.

Le rançongiciel est particulièrement dangereux et coûteux : même après paiement, il n’y a aucune garantie de récupérer les données. De plus, une entreprise victime peut subir une perte de réputation et un manque à gagner dû à l’interruption de ses services.

Bien que les rançongiciels ne soient pas les malwares les plus courants, ils sont considérés comme l’un des plus grands problèmes de cybersécurité au monde. La principale cause des attaques de rançongiciel est le succès des campagnes de phishing : les employés ou particuliers ouvrent un e-mail frauduleux, installant ainsi le malware sur leur système.

Les secteurs médicaux ont été les plus touchés, mais les PME restent des cibles privilégiées, selon un rapport de Beazley.

Pour se protéger des rançongiciels, il est essentiel de mettre en place des mesures préventives : filtres anti-phishing, pare-feu, antivirus, et logiciels de gestion et de surveillance à distance (RMM). Sauvegarder régulièrement les données et établir un plan de reprise après sinistre (DRP) permet de minimiser l’impact d’une attaque. Les solutions EDR (Endpoint Detection & Response) offrent une détection avancée des menaces et des mécanismes de réponse automatisés pour identifier et contenir rapidement les attaques. Elles surveillent en permanence les activités suspectes de chiffrement et peuvent isoler les terminaux infectés pour empêcher la propagation du rançongiciel.

5. Ingénierie sociale (Social Engineering)

L’ingénierie sociale consiste à tromper ou manipuler des personnes pour les amener à divulguer des informations privées ou à effectuer une action. Les tactiques d’ingénierie sociale sont souvent utilisées dans :

Phishing et spear phishing,

Pretexting,

Typosquatting,

Mises à jour ou plug-ins malveillants,

Quid pro quo, ou appât sous forme d’un film ou d’une vidéo infectée,

Usurpation de l’identité d’une source de confiance,

Tailgating,

Ou en laissant une clé USB infectée à être trouvée.

Prioriser la protection contre les attaques basées sur les individus dans une culture axée sur la sécurité permet de lutter contre l’ingénierie sociale. Cela nécessite une formation et une éducation aussi bien pour les personnes au sein de l’organisation que pour l’ensemble de l’écosystème de l’entreprise, y compris les partenaires tiers et les chaînes d’approvisionnement.

6. L’internet des objets et le BYOD

D’ici 2025, l’internet des objets devrait atteindre 75,44 milliards d’appareils. Ces objets peuvent inclure des serrures connectées, des moniteurs pour bébés, des véhicules, des luminaires, des ordinateurs portables, des tablettes, des webcams, des appareils électroménagers, des dispositifs médicaux, etc.

Bien que l’internet des objets offre de nombreux services utiles et collecte une quantité immense de données précieuses, il constitue également un vecteur vulnérable au sein des réseaux, exposé aux cyberattaques et aux infections.

De la même manière que la sécurisation de l’IoT est structurellement difficile, la culture du “bring your own device” (BYOD) entraîne des implications similaires en matière de sécurité. Les appareils personnels utilisés à la place des équipements de l’entreprise sont beaucoup plus susceptibles d’être volés ou d’échanger des données sur des réseaux non sécurisés. Plus il y a d’appareils ayant accès à des données sensibles, plus les risques augmentent, ce qui souligne l’importance de la protection et de la sécurité des terminaux.

7. Vulnérabilités physiques

L’erreur humaine est peut-être la plus grande menace en matière de sécurité pour toute entreprise. La perte d’un appareil personnel, une personne victime d’une escroquerie par phishing, ou encore un cybercriminel se faisant passer pour un technicien IT et accédant sans encombre à un serveur, sont autant de scénarios exploitant des vulnérabilités physiques et des erreurs humaines. Même si des formations approfondies et une sensibilisation accrue peuvent réduire ces risques, ils resteront toujours une menace à combattre. Les équipes IT peuvent également s’appuyer sur des logiciels d’automatisation des services professionnels (PSA) pour mieux suivre les services et solutions déployés, et anticiper les menaces ou vulnérabilités émergentes. Coordonner la formation des employés et la sensibilisation à la sécurité avec les prestataires de services IT permet de garantir que chacun est informé et à jour.

Utilisez Atera pour anticiper les menaces actuelles

Une solution logicielle IT robuste peut être une première, deuxième et troisième ligne de défense efficace contre les menaces auxquelles les entreprises sont confrontées aujourd’hui. Par exemple, avec Atera, vous pouvez mettre en place un processus de gestion des correctifs régulier et rigoureux, renforçant rapidement vos défenses contre les vulnérabilités liées aux logiciels ou matériels obsolètes.

Un suivi granulaire via la surveillance et la maintenance à distance constitue la deuxième étape, en envoyant des alertes intuitives dès qu’une activité suspecte est détectée, ce qui permet d’identifier et d’isoler les risques rapidement – un aspect essentiel en cas de cyberattaque. Enfin, les techniciens peuvent utiliser les capacités d’accès à distance pour prendre le contrôle de votre environnement et réagir rapidement lorsqu’un incident survient, isolant les zones compromises tout en maintenant le reste du réseau opérationnel.

Découvrez-en plus sur les plus grandes menaces en cybersécurité pour les MSP, et comment Atera peut s’intégrer dans une stratégie globale de protection et de réussite.

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